Acheter un bien immobilier en 2020 en Bretagne

Publié le: 7 septembre 2020

S’installer en Bretagne est pour vous un rêve de longue date et vous étiez sur le point de le concrétiser ? Oui, mais voilà, la crise du coronavirus s’est immiscée dans vos plans, semant le doute sur la réalisation de ce projet d’achat immobilier en Bretagne. Est-ce le bon moment pour acheter ? Les prix vont-ils baisser ? Faut-il investir maintenant et où ? Est-ce bien raisonnable de recourir maintenant à un prêt immobilier ? Il est tout à fait légitime de se poser toutes ces questions en ces temps incertains. Les conseillers immobiliers Lamotte sont à votre écoute et vous accompagnent dans cette période inédite. L’idéal pour étudier le marché immobilier breton et vous assurer un investissement dans les meilleures conditions.

Faire un achat immobilier en Bretagne (Saint-Malo) - Lamotte

Le marché de l’immobilier en Bretagne

Rennes, Saint-Malo, Dinard, Cancale… le marché de l’immobilier en Bretagne Nord atteint des records ces dernières années. Ce qui n’est pas près de s’arrêter avec la forte croissance démographique que connaît l’Ille-et-Vilaine. Bien que le bassin de Rennes attire 75 % du marché, la seconde ville la plus peuplée du département, Saint-Malo a aussi le vent en poupe. Avec l’arrivée récente de la LGV, son bassin d’emplois connaît une forte hausse. Destination privilégiée de milliers de touristes, la station balnéaire la plus réputée de Bretagne est aussi un lieu prisé des résidents à l’année.

Profitant de cet engouement pour la cité corsaire, les promoteurs ne s’y trompent pas et investissent pour répondre à la demande de logements. Le parc immobilier est en pleine effervescence et les appartements neufs à Saint-Malo fleurissent dans des quartiers très convoités. Cependant, tous les appartements à vendre à Saint-Malo ne sont pas neufs et l’offre de biens anciens est également importante.

L’impact de la crise du Covid-19 sur le marché de l’immobilier

Après plusieurs années de hausse continue des prix des logements et un record battu en termes de nombre de ventes en 2019, tout laissait présager – et notamment les chiffres du premier trimestre – que 2020 continuerait dans cette lancée. Mais c’était sans compter l’arrivée de la crise du Covid-19 qui a tout fait chavirer.

La France confinée pendant deux mois, c’était toute la chaîne immobilière qui en a été paralysée : la grande majorité des chantiers ont été arrêtés, les ventes stoppées, les agences immobilières fermées, tout comme les offices notariaux.

Au sortir de ce confinement, un redémarrage long et laborieux est redouté. Quelles en seraient les conséquences ? En quoi cet arrêt forcé durant deux mois fait craindre des répercussions irréversibles pour le marché de l’immobilier ? Nos explications.

Vers une crise pour le secteur immobilier ?

Signatures, ventes, visites, déménagements, prêts, constructions, rénovations… étaient donc impossibles ou presque pendant deux mois. Des chantiers ont pu reprendre, certes, car maintenir le secteur du BTP en marche était une des priorités du gouvernement, mais les mesures sanitaires obligatoires ralentissent considérablement le rythme.

Consulter des annonces en ligne ou effectuer une visite virtuelle était encore possible (grâce au télétravail mis en place pour les agents immobiliers). Pour quelques rares cas, la signature numérique à distance a permis de signer des actes de vente. Mais le virtuel ne fait pas tout et la dématérialisation des actes est encore trop balbutiante.

Des broutilles donc, qui n’auront pas permis de sauver les 250 000 transactions perdues en deux mois de confinement des Français. Miser sur un rattrapage de ces pertes sur 2021 est le scénario des plus optimiste, tandis que les alarmistes craignent déjà la fermeture de quelques 3 000 agences immobilières, soient près de 20 000 emplois.

Pour le secteur du bâtiment, ce sont au moins 200 000 emplois qui sont menacés du fait des retards de livraison des constructions neuves. Et pour la population, ce sont 150 000 logements neufs qui manqueront à l’appel cette année.

Enfin, les propriétaires bailleurs vont ressentir de plein fouet les effets de la crise sanitaire. Même si la règle des 100 km est levée, il y a fort à croire que beaucoup de Français privilégieront les séjours chez la famille. S’évitant ainsi l’annulation d’une réservation de vacances en cas de seconde vague épidémique.

L’immobilier, un secteur fragilisé, pas effondré

Dans ce climat d’incertitude, les prévisionnistes estiment une correction des prix aux alentours des 15 %. Une baisse certes, mais pas d’effondrement. Des prévisions peu favorables pour les vendeurs qui remettront, s’ils le peuvent, leur vente à plus tard. Belles opportunités, en revanche, pour les acquéreurs qui pourront acheter à des prix plus bas pendant un certain temps. D’autant que les taux d’intérêts des prêts immobiliers n’ont pas vocation à augmenter.

Néanmoins, on peut se rassurer, car, même en temps de crise, la pierre reste toujours une valeur refuge et les prix résistent assez bien dans les zones tendues. Pour preuve, aucune des 30 plus grandes villes de France n’affichait de baisse des prix en avril 2020, alors que nous étions pourtant en plein confinement.

Il est à noter également que les mesures exceptionnelles prises par le gouvernement pour soutenir le pouvoir d’achat des Français vont sûrement permettre une relance rapide de l’économie nationale et notamment celle du marché de l’immobilier. Véritables aubaines, la mise en place du chômage partiel pour les salariés et le report des charges sociales pour les entreprises garantissent la capacité financière des ménages, évitant ainsi une paralysie des ventes de logements dans les mois à venir.