Lamotte Aménageur Lotisseur : la gestion de l’eau avec des tests d’infiltration
Publié le 6 janvier 2025
Favoriser des projets de construction et d’aménagement du territoire plus respectueux des hommes et de l’environnement est un engagement majeur de notre démarche RSE. C’est pourquoi, au sein de notre entité Lamotte Aménageur Lotisseur, chaque opération d’aménagement fait l’objet de tests d’infiltration de l’eau dans le sol. Présentation avec Nicolas Belloir, Directeur Technique Aménagement.
Sommaire :
- La loi sur l’eau, un texte fondateur
- L’objectif des tests d’infiltration et de perméabilité
- Nos solutions selon les résultats des tests
- Le témoignage de notre Directeur Technique
La loi sur l’eau de 1992, un texte de référence
La loi n° 92-3 du 3 janvier 1992, dite loi sur l’eau, est l’un des textes législatifs majeurs à propos de l’eau et des milieux aquatiques.
La loi sur l’eau pour objectif principal « la gestion équilibrée de la ressource en eau ». Elle vise ainsi à :
- préserver les zones humides ;
- protéger et restaurer la qualité des eaux ;
- assurer le libre écoulement des eaux pour favoriser la protection contre les inondations.
En matière d’aménagement urbain, cette loi impose de réaliser des dossiers de régulation de l’eau, pour les opérations dont la surface est supérieure à un hectare.
Pourquoi réaliser des tests d’infiltration des eaux dans le sol et de perméabilité ?
En écho à la loi sur l’eau, Lamotte Aménageur Lotisseur réalise à la fois des tests d’infiltration des eaux dans le sol et des tests de perméabilité, pour l’ensemble de ces opérations d’aménagement.
Ces tests, qui interviennent en amont de la conception du plan de masse par nos équipes, sont effectués par l’intermédiaire d’un hydraulicien ou bien d’un cabinet géotechnicien. Selon la nature du projet, deux types de test sont possibles : l’essai Porchet ou l’essai Matsuo.
Quelle que soit la procédure technique choisie, elle donne des valeurs de perméabilité du sol. Ces valeurs permettent ainsi de mesurer la capacité d’infiltration naturelle de l’eau dans le sol ou encore d’établir une notice hydraulique.
Les tests d’infiltration des eaux et de perméabilité sont indispensables pour nos équipes car ils nous permettent de :
- estimer la perméabilité du sol ;
- étudier le chemin de l’eau ;
- mettre en place des recommandations et des actions pour la suite du chantier en fonction des résultats.
Projets d’aménagement : nos solutions selon les résultats des tests
Les résultats des tests d’infiltration et tests de perméabilité, au même titre que la réalisation du relevé topographique du terrain, contribuent à une gestion optimale des eaux pluviales.
Plus l’eau est infiltrée dans le sol, moins il y a de ruissellement à gérer, et donc moins de risque d’inondation, sachant qu’une opération d’aménagement nécessite d’imperméabiliser les surfaces, les espaces communs, les parkings, et les voiries.
Dans le cadre de nos projets d’aménagement, l’idée est d’« infiltrer les eaux et les renvoyer dans les nappes phréatiques, au plus près de là où la goutte est tombée », comme l’indique Nicolas Belloir, Directeur Technique Aménagement.
Au niveau de chaque opération, pour assurer un bon écoulement des eaux et « limiter au maximum de créer un préjudice », nous ne construisons « pas de maison en face de la voirie », complète le directeur technique. « Pour gérer les éventuels débordements et pour que l’eau aille directement dans le milieu naturel », nous allons plutôt envisager de « faire une amorce de coulée verte », poursuit-il.
Le témoignage de Nicolas Belloir, sur les enjeux de la gestion des eaux
Les tests d’infiltration des eaux sont mis en place pour nous aider à mieux gérer l’aménagement des opérations. En fonction des résultats obtenus, en termes de valeurs de perméabilité ou de coefficient de biotope, nous sommes amenés à « avoir une conception différente du projet ».
« Mettre des plantations dans les noues, par exemple, assure le filtrage et le traitement de l’eau », de manière naturelle. « L’un des enjeux est de diminuer les surfaces imperméabilisées – à l’échelle de l’opération – et le volume d’eau à gérer », afin de réduire le tout tuyau. Moins de tuyau, c’est entre autres moins de PVC à produire et moins d’entretien à réaliser !
Pour le secteur immobilier, « il faut reconstruire la ville sur la ville », d’autant plus avec le Zéro Artificialisation Nette. Au sein de Lamotte Aménageur Lotisseur, « nous ne sommes pas les seuls concernés par la loi de l’eau. En fonction de la densité, on impose aussi de la gestion des eaux pluviales dans les opérations de promotion immobilière », note Nicolas Belloir.
« L’interdiction de pomper les eaux des nappes » et la production de logements avec davantage de densité, comme sur l’opération en cours à Basse-Goulaine, contribuent à « de plus en plus de complexité sur la VRD » (Voirie et Réseaux Divers). Tout cela amène « une prise de conscience sur le sujet ».
La synergie des métiers et expertises internes au Groupe Lamotte est en ce sens une réelle force, pour « participer à la (bonne) régulation des eaux pluviales sur les parcelles », conclut-il.
OUi à la gestion de l’eau !