Première pierre de l’usine Cooper Standard France à Rennes : dossier de presse
Publié le 13 novembre 2015
Ce 13 novembre a eu lieu la pose de première pierre de la nouvelle usine AVS de Cooper Standard France à Rennes (Ille-et-Vilaine). L’événement, qui marque une nouvelle étape dans les travaux d’extension des locaux de l’équipementier automobile, s’est fait en présence des partenaires institutionnels du projet. Découvrez le dossier de presse complet.
Sommaire :
- Les évolutions du site rennais
- Un partenariat d’acteurs du Grand Ouest
- Les spécificités de la future usine à Rennes
Les évolutions du site rennais
Sous l’égide du Groupe Cooper Standard depuis 2011, le site industriel de la Barre Thomas a connu de nombreuses évolutions depuis sa création en 1953. Au gré des innovations dont a bénéficié le secteur automobile, l’activité rennaise s’est tantôt positionnée sur l’excellence en matière de liaisons élastiques, tantôt sur l’expertise grâce à son pôle élastomère pour PSA en 1997. Le site rennais réunit aujourd’hui les activités de mélangeage caoutchouc, AVS (antivibratoires) et étanchéité.
Depuis 2013, le Groupe Cooper Standard France est en pleine réorganisation avec une volonté affichée de spécialisation de chacun de ses 3 sites que sont Lillebonne, Vitré et Rennes. L’objectif de cette réorganisation : améliorer la compétitivité de l’entreprise dans un contexte économique complexe. Il y a deux ans, le regroupement des activités d’étanchéité (et transferts de fluides) sur un nouveau site à Domagné était en projet.
Pourtant, en 2014, l’observation d’une baisse d’activité sur le secteur de l’étanchéité, faisait croire en une prévision peu optimiste de cette perspective sur Domagné. Cette production sera finalement centralisée sur le site actuel de Vitré. En revanche, le souhait de l’époque de faire de la Barre Thomas, le site rennais dédié à l’antivibratoire (AVS) a lui été maintenu, tout comme l’idée de faire de Lillebonne, un site consacré au mélangeage.
À Rennes, il s’agissait donc de repenser le site industriel devenu obsolète et surdimensionné à cette nouvelle dynamique. Pour ce faire, Cooper Standard France s’est rapproché de ses partenaires institutionnels d’une part (Rennes Métropole, Ville de Rennes, Conseil Départemental, Conseil Régional, Caisse des Dépôts), et de professionnels en immobilier d’entreprise d’autre part (Groupe Mazureau et Groupe Lamotte).
À leurs côtés, l’entreprise a su trouver et mettre en œuvre une stratégie cohérente, basée à la fois sur la conception d’une nouvelle entité de 20 000 m² et sur la vente d’une partie du site existant (pour financer cette extension).
Un partenariat d’acteurs majeurs du Grand Ouest
La réorganisation du site rennais de Cooper Standard France est le fruit d’une association entre le Groupe Mazureau, le Groupe Lamotte, la Caisse des Dépôts et les collectivités locales (Rennes Métropole, Ville de Rennes, Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine, Conseil Régional de Bretagne).
Ce travail concerté a permis d’aboutir au financement de cette nouvelle usine avec des banques régionales : ARKEA, BPCE et Bpifrance. L’expertise du marché immobilier des uns et l’expérience du territoire des autres ont été indispensables pour concevoir et mettre en œuvre un projet cohérent avec les enjeux du site de la Barre Thomas.
Par l’intermédiaire de l’agence Tourny Meyer, Cooper Standard France, les collectivités territoriales, et les promoteurs Groupe Mazureau et Groupe Lamotte, se sont rapprochés de la Caisse des Dépôts. L’objectif commun a alors été de garder localement une partie de l’activité de Cooper Standard France – la production des systèmes antivibratoires – via un projet solide au bénéfice de 450 emplois maintenus sur le site de Rennes.
À cette fin, une profonde réorganisation industrielle a du être envisagée aux côtés de professionnels de l’immobilier d’entreprise. Dès le début 2013, les opérateurs se sont rapprochés de Rennes Métropole pour décider de l’avenir et de la potentialité du site.
En étroite collaboration, les services de l’Etat, Rennes Métropole, ainsi que le Groupe Lamotte, Groupe Mazureau et la Caisse des Dépôts, ont alors conçu un plan d’aménagement d’ensemble. A partir de 2018, le site de la Barre Thomas (22 hectares) sera à terme occupé par des activités industrielles et commerciales.
Les spécificités de la future usine à Rennes
Depuis plus de 25 ans, l’architecte Dominique Nicot multiplie en France, les références en matière d’immobilier d’entreprise (tertiaire, industrie et commerce). Rompus aux contraintes liées à ce type de projet, l’architecte maîtrise également les spécificités urbaines locales puisqu’il est l’auteur du technicentre de la SNCF à Saint-Jacques-de-la-Lande.
« La spécialisation du site dans l’activité antivibratoire, induit des contraintes techniques fortes. Nous avons imaginé une usine parfaitement adaptée aux dégagements de chaleur du process industriel, au renouvellement d’air et dotée d’une grande luminosité naturelle pour lui apporter un confort de travail. Une des difficultés réside dans le phasage des travaux qui doit s’adapter aux contraintes du site existant en activité, notamment pour les démolitions nécessaires et le raccordement aux énergies », précise Dominique Nicot, architecte du projet.
Les travaux ont démarré fin juillet 2015 pour une livraison au deuxième trimestre 2016. Ainsi, sur un espace total de 20 000 m², les fonctions supports, 2 centres techniques et la production de systèmes antivibratoires Cooper Standard France seront regroupés pour le deuxième trimestre 2016.
OUi à l’immobilier d’entreprise !
Crédits photos : © Bruno Panchèvre